APLI
Une organisation de producteurs transversale

Une OP, késako ?

Une OP (organisation de producteurs) est un regroupement volontaire d’agriculteurs ayant pour objectif de peser plus lourd dans les relations commerciales qu’ils entretiennent avec les acteurs économiques de l’aval de leur filière (ceux qui leur achètent le lait!). Une société coopérative agricole, une union de coopératives agricoles, une société d’intérêt collectif agricole, une association régie par la loi du 1er juillet 1901, une société commerciale ou un groupement d’intérêt économique peut être reconnu en tant qu’OP par arrêté ministériel.
A ce jour, il existe en France 45 OP « Lait de Vache » et 14 OP « Lait de vache sous SIQO ».

Verticale ou transversale : question de stratégie

Une OP est dite « verticale » quand elle dépend directement d’une laiterie.
Une OP est dite « transversale » quand elle regroupe des agriculteurs livrant à différentes laiteries. Ces OP permettent de mettre en concurrence les opérateurs commerciaux. Les producteurs qui y adhérent ne peuvent pas être accusés d’entente illicite sur les prix et les volumes car la Commission Européenne considère qu’il ne peut y avoir entente qu’entre groupements et non pas au sein d’un groupement.

 

Notre choix est celui de l’OP transversale

Pourquoi ? Car adhérer à une OP verticale ne laisse aucun choix de négociation possible au producteur adhérent sur le prix de vente de son lait. Tandis qu’une OP transversale permet de négocier les prix auprès de plusieurs concurrents. C’est dans cette optique qu’est né France Milk Board sous l’impulsion de l’APLI et de Paul de Montvalon en 2012.

Plus nombreux seront les producteurs à adhérer à une OP neutre et indépendante comme le France Milk Board, plus leur poids sera important face aux industriels.  Un autre avantage est celui de pouvoir travailler à l’évolution de ces OP si demain des négociations s’ouvrent pour les faire évoluer vers des statuts d’OP commerciales. Dans ce cas, ce sont les OP, et donc les producteurs, qui pourraient gérer , non seulement la collecte et la destination des volumes vers leurs meilleurs « clients » mais aussi la facturation du lait. Reprendre en main la facturation des produits constitue un premier pas vers la maîtrise des prix de vente, il ne faut pas craindre cette évolution, même si les laiteries laissent à penser le contraire. Une OP indépendante sera la mieux placée dans cette évolution.

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