Boris Gondouin, administrateur de l’APLI Nationale et membre du comité directeur de l’EMB, était à Berlin dans le cadre de la Green Week, qui n’a plus de vert que le nom.
Ce fut l’occasion pour lui d’évoquer lors d’une conférence de presse donnée devant plusieurs journalistes français et européens la problématique des couts de production laitiers en Europe, ainsi que celle de la contractualisation en France. Il a également pu rencontrer et échanger avec Phil Hogan, commissaire européen à l’agriculture et au développement durable.
Malheureusement, il ressort de ces échanges que l’Europe ne se soucie pas d’avantage des la problématique laitière, et a même l’audace de prétendre que l’avenir du secteur laitier, ce n’est plus la Chine ou la Russie, mais l’Afrique !
Le commissaire se satisfait d’un prix moyen payé du lait de 35ct/litre. Pourtant nous savons aujourd’hui parfaitement bien, études économiques à l’appui, que pour obtenir un prix rémunérateur prenant en compte les couts de productions, il faut atteindre les 45ct/litre de lait payé au producteur !
Ahurissant lorsque l’on sait que les exports massifs de poudre de lait en Afrique a un impact détestable sur les exploitations laitières africaines qui ne peuvent pas survivre avec un telle concurrence !