En 2018, les produits agricoles font repartir l’excédent agroalimentaire de la France à la hausse

L’excédent agroalimentaire de la France s’est redressé en 2018 après deux années de baisse, grâce aux exportations de produits agricoles bruts comme les céréales, alors que les produits transformés marquent le pas, indique le ministère de l’Agriculture mercredi.

En 2018, les produits agricoles font repartir l'excédent agroalimentaire de la France à la hausse

En décembre, l’excédent des échanges agroalimentaires a atteint 428 millions d’euros, en diminution de 37 millions d’euros par rapport à décembre 2017, a indiqué Agreste, le service statistique du ministère. Mais sur l’ensemble de l’année 2018, l’excédent des échanges agroalimentaires français a atteint 6,9 milliards d’euros, en hausse de 1,3 milliard d’euros par rapport à 2017 en raison de la croissance des exportations (+1,1 milliard d’euros) conjuguée à des importations en léger repli (-0,2 milliard d’euros).

Cette reprise ne suffit pas néanmoins pour rattraper le retard, l’excédent agroalimentaire du pays restant plus bas que la moyenne des cinq dernières années. Le solde des échanges de produits agricoles bruts est redevenu excédentaire, à 900 millions d’euros, bénéficiant du redressement des exportations de céréales et du recul des importations de la quasi totalité des produits bruts.

Au premier rang des produits bruts exportés, les céréales ont vu la valeur de leurs exportations croitre de 25% sur un an. Cette reprise a été permise dans un premier temps par une moisson de céréales abondante en 2017, puis à partir de septembre, par une production 2018 en retrait en terme de disponibilités, mais mieux valorisée.  Les volumes exportés ont ainsi progressé de 3,5 millions de tonnes pour le blé tendre, dont 60% pour l’Algérie, mais aussi 600.000 tonnes pour l’Arabie Saoudite et 600.000  tonnes pour les Pays-Bas.

Suite…

Derniers communiqués

Communiqué de presse et manifestation contre Carrefour

Après une année 2022 inédite, nous, éleveurs laitiers, avons vu nos coûts exploser. Les prix qui nous sont payés ont certes commencé à monter en fin d’année, mais amorcent déjà une redescente et il y existe encore beaucoup de verrous à faire sauter pour éviter la faillite, notamment à cause de certaines enseignes de la distribution, comme la multinationale CARREFOUR. 

Lire >>